Pollinisateurs : nouveau plan d'action
La Commission a présenté une nouvelle batterie d’actions pour protéger les populations d’insectes dits "pollinisateurs", reposant sur ses trois piliers traditionnels: interdiction et limitation de la pollution (dont les pesticides dans l’agriculture), la connaissance scientifique et le grand public.

Une action collective nécessaire
En application de sa stratégie en faveur de la biodiversité à l'horizon 2030, et de la stratégie "De la ferme à la table",la Commission a présenté le 24 janvier une communication et un plan d'action, avec l’objectif d’inverser le déclin des pollinisateurs d'ici 2030. Elle complète sa précédente proposition législative sur la restauration de la nature, publiée en juin 2022 et qui donnera lieu aux futurs plans nationaux de restauration. La Commission note qu’environ une espèce d'abeilles, de papillons et de syrphes sur trois voit sa population décliner. Une espèce d'abeilles et de papillons sur dix et une espèce de syrphes sur trois sont menacées d'extinction.
Par une série d’actions détaillées en annexe de cette communication, la Commission propose de développer trois approches. D’une part, une meilleure planification territoriale, pour améliorer la conservation des espèces et des habitats, à travers trois types d’actions essentielles. Tout d’abord, des plans de conservation des espèces pollinisatrices menacées, et leur recensement (en application de directive "Habitats") et la mise sur pied de "Buzz Lines": un projet de réseau de corridors écologiques pour les pollinisateurs. La Commission devra aussi s’attacher à la restauration de leurs habitats dans les paysages agricoles (par des mesures de la nouvelle politique agricole commune), ainsi que dans les zones urbaines. En second lieu, il s’agira de mieux interdire la pollution touchant les pollinisateurs. (Lire la suite)