Christian Gignac mène sans relâche plusieurs combats via son association C.O.P Gironde avec toute la force de ses convictions, d’autant que ses deux thèmes majeurs sont au cœur de nos défis présents et à venir.
Il y a la santé, menacée par les pesticides de synthèse  (perturbateurs endocriniens), et la biodiversité dont nous dépendons étroitement, avec ses multiples rôles, dont celui de nous permettre d’exister dans un monde vivable, ou même de nous alimenter avec autant de diversité.  
N’oublions jamais que cette biodiversité recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.), et que nous sommes liés à son fragile équilibre.
Elle constitue le tissu de notre planète. La contrepartie, car il y en a bien une, est que nous en prenions soin.

Pour convaincre et essaimer ses messages, il a choisi les arts et plus particulièrement la musique. Mais d’où vient cette détermination qui a pris racine il y a bien longtemps et qui s’est peu à peu affichée dans une forme plus active, au gré des rencontres ?

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Rien n’arrive par hasard… Un papa marin mécanicien sous-marinier, doté d’une voix exceptionnelle et parcourant le monde pour se produire, fut de loin le premier exemple qui a contribué à façonner sa jeune existence avec, comme il le dit lui-même, « de nombreux vagabondages dans de nombreux pays issus des mutations de papa où la musique et le chant faisaient partie des bagages et des caisses maritimes …».
De son enfance et de son adolescence passées dans le Médoc, encore et toujours bercées par la musique, il garde le souvenir d’un couple d’instituteurs à Queyrac, dont le mari était pianiste et pour lequel la liberté d’enseigner passait  par la musique et le chant.
Il est des êtres qui bercent notre enfance et laissent des marques indélébiles grâce à ces petits plus qui les rendent uniques.
Tel est le cas de cet instituteur à jamais ancré dans sa mémoire « chaque jour (la dernière demi-heure de cours) il se mettait à son piano dans la classe, avec cette si bonne odeur du vieux poêle à bois qui chauffait la classe. Nous chantions, chantions et je chantais aussi en soliste ».
Pour Christian Gignac, les souvenirs n’ont pas pris l’ombre d’une ride.
Il se souvient avec émotion "d’un sourire en chantant " – "de l’ode de la joie"  et de cette œuvre de l’art lyrique français de la comédie musicale en quatre actes « Fortunio »
dont « La vieille maison grise ». « On à tous eu une maison grise dans notre âme d’enfant ».​

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